Powered By Blogger

mardi 17 avril 2012

Héros d'un jour, Hérault toujours


Le 3 avril, début d'après-midi, on m'a fait monter dans le camion blanc. On a démarré, direction le Hérault en France, dans le sud. Ce fut un long voyage.  Durant les trajets, je ne dormais pas. Impossible, tout bouge et trop de bruits nouveaux retentissent. Heureusement, je n'étais ni effrayé ni malade. On s'arrêtait souvent et chaque fois dans des endroits différents et inconnus mais si passionnant à découvrir. Je profitais des arrêts et des nuits bien sûr pour recharger mes batteries. Je récupère très vite et dès le lever du jour, j'ai tenté d'attirer l'attention des maîtres endormis, par tous les moyens. Le meilleur était de sauter sur leur lit, ce que je ne peux pas faire à la maison. A chaque fois, je me suis fait gronder. Fallait s'y attendre. Difficile de résister car c'est si facile de les rejoindre, dans cet espace nettement plus petit que chez nous.


Tous les jours, à plusieurs reprises, ballades, souvent en liberté : j'étais au paradis des chiens. J'ai croisé et flairé plusieurs de mes congénères dans ces régions. On parle la même langue, avec des accents différents.

Une ou deux fois par jour, mes maîtres ont osé me laisser seul dans cette petite maison à roulettes. Aussitôt sortis, je m'installais (avant de m'endormir) sur un des fauteuils à l'avant pour inspecter et scruter l'horizon tel une vigie sur un bateau, guettant leur retour. Pas de panique ou d'énervement ou de vessie qui lâche, donc pas de dégât (sauf le dernier soir, je me suis amusé à ronger la ceinture de sécurité du passager avant !). Quand il vit ce qu'il en restait, le lendemain, le maître ne fut pas content, du tout !

Enfin, dernière expérience vécue : l'essai avorté d'une remorque pour chien. C'est une remorque en toile dépliable et rattachable à un vélo. L'essai fut non concluant, totalement, car je ne supporte pas me retrouver coincé là-dedans et me faire secouer en roulant. Elle servira sans doute pour transporter des objets lourds tels des bouteilles d'eau ou de limonades quand les patrons iront faire leurs courses en vélo lors des prochains voyages.

Pour conclure, je dirai que ce voyage fut une grande et belle aventure : plein de promenades, toujours dans les jambes des maîtres qui ce sont sans cesse occupés de moi. Je me suis bien tenu et en fut souvent récompensé. Je suis prêt à recommencer dans les mêmes conditions, quand on veut...

vendredi 16 mars 2012

Quel bahut !

Avec mes nouveaux maîtres, je vais de surprise en surprise.
Il y a quelques jours, un gros véhicule blanc s'est installé sur une partie de ma plaine de jeux. Mon maître l'appelle camping-car et m'a fait monter très vite dedans.

Prêt à appareiller
C'est grand, vraiment grand et c'est imprégné de l'odeur d'un autre chien, ma grande soeur disparue sans doute.
De toute façon, je m'y sens bien et la banquette est confortable, comme je les aime!
Il parait que nous allons partir bientôt en voyage. J'en ai des frissons.

Avant de vous quitter, je vous présente mon nouveau copain du Club Canin. Il est plus petit que moi mais il ne s'en laisse pas conter, croyez moi.




samedi 4 février 2012

Le repos du guerrier

Repos réparateur le dos au soleil  après une ballade par -14° dans la neige

vendredi 3 février 2012

Yuli le Hulk

Rien ne me résiste finalement.
J'ai presque atomisé ma nouvelle chambre de sécurité durant la courte absence du maître . Les photos en témoignent. J'en suis assez fier même si c'est le résultat d'un état de stress et de panique. Je l'ai déjà dit : je ne supporte pas que le maître me laisse seul, en plus dans une cage qui me rappelle mon séjour carcéral à la SPA.
Il en est très affecté. Je ne sais pas pourquoi il ne semble pas voir et/ou comprendre que je fais cela pour le retrouver. Je l'ai entendu téléphoner au grand docteur pour chiens et en discuter aussi avec ma maîtresse que peu de temps avant j'avais accueillie les pattes ouvertes et à qui j'avais expliqué mes mésaventures.


samedi 28 janvier 2012

Une matinée comme je les aime

Ce matin, durant une heure et quelque, mon maître et moi avons sué pas mal à nous éduquer mutuellement, sur le terrain du Centre Canin de Formation situé à Ransart, le long de la piste de l'aéroport de Charleroi.
Aujourd'hui, il y avait plein de chiens et je suis devenu très copain avec un très grand tout noir qui me dépasse de deux têtes au moins.
Je crois que le plus content de finir les exercices fut le maître. Moi j'avais encore la forme.
Oui je sais, je suis beau.
Rentré à la maison, je me suis précipité sur mon ballon pour réaliser quelques dribbles comme KaKá!

Si vous voulez contempler Super Yuli en action ou au repos aussi, allez sur mon album de photos et, ne vous évanouissez pas trop vite !

Vous savez, nous les beagles, on adore manger. Alors, si on ne veut pas devenir comme le copain ci-dessous, on doit courir, sauter, galoper tous les jours. Faute de quoi, on racle le sol en trottant et on roule dans les descentes...

mercredi 25 janvier 2012

Yuli Houdini

Certains d'entre vous connaissent peut-être ce célèbre illusionniste américain Harry Houdini du siècle dernier. Aucun cadenas, aucune porte verrouillée ne lui résistait.
Et bien moi aussi, je revendique la même célébrité.
Lisez plutôt.
Durant la journée, je supporte très mal l'absence de mon maître. S'il essaye de me laisser seul, j'ouvre n'importe quelle porte (non fermée à clé), me ballade dans la maison et parfois laisse un petit pipi comme souvenir (ou mise en garde). Je devrais pourtant comprendre qu' il ne peut rester 24h sur 24 avec moi. Impensable. Résultat, il a acheté une grande cage portable destinée à la maison et la voiture. En voiture pas  de problème. Je sais qu'il est près de moi, donc je reste tranquille. J'y suis maintenant habitué. Par contre à la maison, lorsque je sens qu'il m'a quitté, c'est autre chose. Je suis costaux, je secoue les grilles et en quelques minutes, je les tords légèrement et les déboîte aussi sec. Lorsqu'il rentre je l'accueille bien sûr avec exubérance, hors de la cage ! Je lui ai fait le coup deux fois.
Hier, avant d'aller en soirée au Centre canin de formation, il me prit avec lui en voiture, me laissa quelque temps seul devant un "Tom & Co" et revint avec une autre grand boîte (un peu plus grande que celle dans laquelle je l'attendais).
Aujourd'hui, après notre promenade quotidienne dans les champs et prairies (ce que j'aime ça !), il me fit entrer dans cette nouvelle cage salon/chambre à coucher et il s'en alla. Comme d'hab, j'agrippe la porte grillagée, tire quelques coups sec et ... rien. Elle résiste. Nouveaux essais. Même résultat.
De dépit, je m'acharnai alors sur un de mes jouets déposés dans cette chambre et le mit en charpie. Mais je suis pas rancunier et quand il est venu me délivrer, je lui ai fait la grande fête.
Je pensais ne plus le revoir...

mercredi 11 janvier 2012

Dans le bain

Hier soir, les maître et maîtresse m'ont fait connaître mon école d'éducation.
Un monsieur et mon maître m'ont testé durant une trentaine de minutes afin de se rendre compte de mon degré de compréhension, de docilité, d'écoute. J'ai trois ans et demi, je ne suis plus un enfant turbulent et ma mémoire aidant, j'ai obtempéré facilement aux ordres reçus de ce monsieur et de mon maître, qui était très fier de moi.
On remet les couverts samedi.
 

jeudi 5 janvier 2012

Je vais aller à l'école !

Je viens de l'apprendre : je vais aller à l'école dans un centre canin de formation. Mon maître connait son responsable. Il y est allé pour éduquer ma soeur disparue Fiona lorsqu'elle était très jeune.
Moi je suis déjà un adulte et j'ai peut-être connu cette expérience dans mon autre vie. Je ne m'en souviens pas.
ça n'a pas l'air fatiguant 
En tout cas, j'attends cela avec impatience. Ce sera début de la semaine prochaine.

mercredi 4 janvier 2012

Fredaines pardonnées

Ce midi, le maître, après avoir fermé toutes les portes d'accès et avec beaucoup de discrétion, m'a quitté et  laissé seul à la maison.
Un peu avant, il avait sorti sa voiture sans doute pour ne pas m'inquiéter. Il s'est souvenu de ce que je pouvais faire lorsque je me sens trop seul  (voir billet du 23.12.2011) !
Dans les minutes suivantes, j'ai testé chaque porte et... j'ai pu ouvrir celle qui donnait sur la terrasse et le parking. Il avait non seulement oublié de la verrouiller mais en plus laissé la barrière ouverte !
Il ne m'a pas fallu une demi-journée pour savoir que c'était l'occasion rêvée de faire une exploration du quartier, à ma façon. J'ai ainsi fait la connaissance d'un énorme chien de la taille d'un Saint Bernard, super sympa, qui habite à 100 mètres. Je l'ai invité à venir à la maison pour se défouler dans notre petit jardin.
Lorsque le maître est rentré, je l'ai accueilli à sa descente de voiture dans le garage, accompagné par mon gros copain. Sa tête ! Il en est resté sans voix et n'a pu que tenter de refréner mes élans de joie de le revoir.
Je pense qu'en fin de compte je l'ai rassuré par ce qui en fait s'est soldé par une petite escapade et non par une grande évasion, peut-être sans retour.

lundi 2 janvier 2012

Du vent dans les oreilles

Surprise des surprises.
Début d'après-midi, mon maître m'embarque dans la voiture et destination... inconnue !
On s'arrête au milieu des champs et des bois et, attaché en laisse, je m’enivre des fortes senteurs d'humus, de boues, d'herbes et de toutes sortes d'animaux.
Je relève mon courrier !
Soudain, pour la première fois, il me détache. De surprise, j'en reste figé, très peu de temps. Autour de moi, des grands espaces infinis. Je m'éloigne un peu, je trottine, je cours, je galope les oreilles au vent. Le bonheur total ! De temps en temps, je jette un coup d'oeil et revient ventre à terre (pas difficile vu ma hauteur) vers le maître lorsqu'il fait demi-tour et qu'il m'appelle. Je me déplace tellement vite qu'il a été incapable de me prendre en photo !
Même pas fourbu, on remonte en voiture et retour à la maison. Frictionné, séché, je reçois un os de peaux sèches et je me tape maintenant une petite sieste.